Chassés par la guerre et la misère, un million de migrants seraient-ils en train de détruire l’Union des vingt sept pays du continent le plus prospère de la planète ? Après une année 2015 marquée par le mouvement migratoire le plus important depuis la seconde Guerre mondiale sur le Vieux Continent, la question est plus que jamais d’actualité, tant les réponses apportées par les pays européens manifestement désunis paraissent inadaptés, dispersés à rebours des principes qui l’ont fondée : l’ouverture et la libre circulation des êtres et des biens.
Dans le cadre de mes voyages à la rencontre des migrants, à Calais, Lesbos, Gaziantep en Turquie à quelques kilomètres d’Alep martyrisé, je présente des images qui illustrent le livre « la dérive du Continent »
A Calais, on voit le sort des femmes et des hommes qui s’entassent dans des conditions déplorables avec l’espoir de passer en Angleterre. A Lesbos des familles tentant la traversée périlleuse de la mer Egée et à Gaziantep, l’exploitation économique de jeunes migrants.
Tous attendent que la guerre se termine pour retourner dans leur pays.