Depuis plus de 15 ans, les clandestins de Calais expliquent aux journalistes qu’ils vivent dans les « djeungueuls », voulant dire qu’ils vivent dans les bois. C’est depuis que le terme « jungle » s’est imposé.
Pour les besoins des éditions consacrées à la problématique de la migration en Europe, je suis allé tous les ans dans cette ville depuis 4 ans.
Ils sont de plus en plus nombreux à vivre dans des conditions déplorables. Ils en arrivent tous les jours. Mais le renforcement des barrières limite les départs vers l’Angleterre. Pourtant c’est « juste en face » qu’ils veulent aller, quoi qu’il arrive…Par beau temps on voit les falaises de Douvres. Inconsciemment on pense au film « Welcome »